Les considérations autour de l’expression « salle de classe numérique » s’orientent traditionnellement en premier lieu vers des scénarios d’application pédagogiques et didactiques. Or, apprentissage et enseignement vont toujours de pair avec évaluation. Quiconque souhaite gérer avec succès les processus d’enseignement et d’apprentissage, et parvenir à une adéquation optimale entre les cours dispensés et la population scolaire se doit d’évaluer régulièrement l’état des compétences de cette population scolaire. Il va également sans dire que la certification présuppose une évaluation. Ce diagnostic pédagogique en particulier – qu’il soit formatif, sommatif ou certificatif – a énormément à gagner d’une utilisation ciblée des nouveaux médias et des nouvelles technologies, tant en termes d’efficience (par exemple, évaluation automatique, logistique simplifiée, plus d’informations collectées) que d’efficacité (par exemple, psychométrie améliorée et représentation de compétences avancées, sélection adaptative des tâches, feedback en temps réel, interrelation entre apprentissage et diagnostic) et d’équité (par exemple, standardisation accrue de la situation de test et de l’évaluation, interfaces utilisateurs inclusives, évaluations sans recours à la langue et multilingues).